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PEAU-AIME

POUR

NOTRE MÈRE CARAÏBE

Peau-Aime pour notre mère Caraïbe

Les poèmes d’Henri Hazaël-Massieux ne sont pas sulfureux comme le diront sans doute certains critiques pudibonds. Ils sont simplement l’expression du vécu tumultueux de ceux que l’histoire a ballottés entre les rives de l’océan, parfois plus loin encore, et qui ont pourtant gardé le sens de la vie si particulier que leur a donné cette Mer Caraïbe qui les a baignés. Ses poèmes sentent bon, en français, la traditionnelle crudité des chansons créoles d’antan. En disant sa nostalgie de la Mère Caraïbe, Henri Hazaël-Massieux chante, sur un ton badin, la difficulté de vivre les affres de l’exil. Ainsi parle-t-il de l’amour, dont le principe est le mélange intime de la chair et de l’esprit, de l’âme et du désir, comme on le vit dans sa réalité sous les cieux caraïbes, réconciliant dans une langue simple et fluide la Mère Caraïbe et la terre étrangère. Il ne voit pas, ce faisant, de distance sensible entre la mer, l’amour et la mort…